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D'façon, la surveillance, c'est trop pourrie

Comme partout en France en finir avec la politique de surveillance et de répression !

La politique sécuritaire, appliquée notamment depuis 2015, exerce sa violence envers les populations « dites dangereuses » telles que les jeunes notamment dans les quartiers, les gilets jaunes, les migrants et bien sûr les travailleursEs qui manifestent pour des emplois sécurisés et des retraites décentes, sans oublier ceux qui agissent pour un climat et un environnement soutenables. 

Pour endiguer ces mouvements qui réclament une démocratie réelle face à un capitalise brutal, l’Etat et les collectivités territoriales répondent à coups de lois liberticides et de vidéosurveillance.

En octobre 2018 les Dossier du canard, dans leur numéro 149, comptaient déjà 70 000 caméras sur la voie publique, un million dans les lieux ouverts au public et une quantité indénombrable dans les immeubles.

Pour Chambéry l’atelier populaire autogéré réclame :
- la réduction des effectifs de la police et l’abandon de l’approche de confrontation au profit d’une approche d’accompagnement ;
- le désarmement de la police municipale ; 
- l’arrêt de la coopération avec la police nationale ; 
- le démantèlement du centre de supervision urbain prévu pour 250 caméras (CSU) et la reconversion des 7 opérateurs, afin que les citoyens, les habitants ne soient plus placés sous le regard permanent d’un dispositif visuel de surveillance appelé panoptique, en référence à celui imaginé par Jérémy Bentham. (voir l’analyse de Michel Foucault d’une société disciplinaire, axée sur le contrôle social dans « surveiller et punir », publié dans Philosophie magazine Hors Série 36). 

Loi « sécurité globale » : Les articles 21,22, 24, particulièrement répressifs
doivent être supprimés.
article 21 : Surveillance de masse au sol ;
article 22 : Surveillance de masse aérienne ;
article 24 : Interdiction de documenter l’action de la police.

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